Association
Sciences Participatives en Périgord
Objectif(s)
- mobiliser les élèves et leur donner l’envie d’agir dans le domaine de la préservation de la biodiversité - faire connaître la biodiversité locale à des enfants du Périgord -faire connaître le site naturel de Peyssac en vu de sa labellisation
Localisation de l'action
Dordogne, France
Description de l'action
Mise en place d’une progression pédagogique de 6 séances d’une demi- journée auprès de 7 classes de cycles 2 et 3 (CE2, CM1 et CM2).
Découverte de la biodiversité ordinaire par le biais des sciences participatives sur la base de protocoles du programme Vigie Nature du Muséum National d’Histoires Naturelles.
Les protocoles choisis : « Opération escargots », et « Placettes à vers de terre ».
▪ Séance 1 : Présentation de la biodiversité du Périgord
▪ Séance 2 : Découverte sur le terrain de la biodiversité du site naturel de Peyssac et des protocoles scientifiques de suivi d'espèces (escargots et vers de terre)
▪ Séance 3 : Mise en place des protocoles scientifiques dans l'environnement de l'école, observation, détermination, instruction des fiches d’observation, transmission des données au Muséum National d’Histoires Naturelles
▪ Séance 4 : Mise en place d'aménagements pour favoriser la biodiversité dans ou autour de l’école
▪ Séance 5 : Étude et valorisation des résultats des protocoles scientifiques. Création d’affiches, panneaux, photos par les enfants.
▪ Séance 6 : Journée d'échange et de découverte du site naturel de Peyssac avec les classes qui auront participé au projet
Les séances 1 sont toutes réalisées. Les séances 2 sont quasiment terminées. Le reste de la progression pédagogique est à poursuivre durant les prochains mois.
Lien vers une vidéo ou votre site web :
Coût estimé de votre action
16250 €
Structure porteuse de l'action
Pour les enfants du pays de Beleyme Le Bourg 24140 Montagnac la Crempse
Année de réalisation du projet
2020
Avez-vous mené une démarche participative ? Si oui, expliquez votre démarche. citez vos partenaires
Ce projet s’inscrit pleinement dans une démarche participative et partenariale.
En effet, le projet s’adresse à 7 classes du département de la Dordogne qui utiliseront les sciences participatives comme outil principal de découverte de la biodiversité Périgourdine. Accompagnées par notre association tout au long des 6 séances, les enfants vivront également entre chaque séance des temps pédagogiques en autonomie avec leur professeur pour un travail scientifique d’observation, de détermination et d’analyse de données des plus complet.
En outre, le programme Vigie Nature du MNHN auquel nous participons assurera la collecte des données que nous lui transmettrons tout en répondant à nos sollicitations pour s’assurer de la pleine réussite du projet. M Sébastien Turpin est ainsi sollicité régulièrement par notre équipe.
C’est également avec le soutien de l’association gestionnaire du site naturel de Peyssac (Cercle départemental d’étude du milieu) que nous pourrons utiliser un futur ENS comme support pédagogique. Cet espace naturel qui n’a plus été modifié par la main de l’homme depuis 4 décennies propose une biodiversité remarquable (Espace Naturel Sensible et son potentiel classement en Réserve Naturelle Régionale)
Enfin, l’appui technique de l’association Malacologique du Limousin permettra de vérifier la qualité des observations de chaque classe. C’est ainsi que Mme Hélène Leroy, chargée
de mission au centre de la Loutre, en Haute-Vienne, mais également malacologue réputée a accepté de devenir notre référente scientifique.
Sur le plan financier, notre projet est soutenu par les partenaires suivants :
- Conseil départemental de la Dordogne ;
- Région Nouvelle Aquitaine ;
- Fondation Léa Nature.
En effet, le projet s’adresse à 7 classes du département de la Dordogne qui utiliseront les sciences participatives comme outil principal de découverte de la biodiversité Périgourdine. Accompagnées par notre association tout au long des 6 séances, les enfants vivront également entre chaque séance des temps pédagogiques en autonomie avec leur professeur pour un travail scientifique d’observation, de détermination et d’analyse de données des plus complet.
En outre, le programme Vigie Nature du MNHN auquel nous participons assurera la collecte des données que nous lui transmettrons tout en répondant à nos sollicitations pour s’assurer de la pleine réussite du projet. M Sébastien Turpin est ainsi sollicité régulièrement par notre équipe.
C’est également avec le soutien de l’association gestionnaire du site naturel de Peyssac (Cercle départemental d’étude du milieu) que nous pourrons utiliser un futur ENS comme support pédagogique. Cet espace naturel qui n’a plus été modifié par la main de l’homme depuis 4 décennies propose une biodiversité remarquable (Espace Naturel Sensible et son potentiel classement en Réserve Naturelle Régionale)
Enfin, l’appui technique de l’association Malacologique du Limousin permettra de vérifier la qualité des observations de chaque classe. C’est ainsi que Mme Hélène Leroy, chargée
de mission au centre de la Loutre, en Haute-Vienne, mais également malacologue réputée a accepté de devenir notre référente scientifique.
Sur le plan financier, notre projet est soutenu par les partenaires suivants :
- Conseil départemental de la Dordogne ;
- Région Nouvelle Aquitaine ;
- Fondation Léa Nature.
De quelles dimensions du développement durable avez-vous tenu compte pour mener votre action (environnement, social et économie) ? Expliquez votre démarche
Notre projet touche aux dimensions environnementales et sociales.
En cherchant à mettre en action des élèves sur le terrain pour leurs permettre de mieux comprendre et connaître le milieu naturel qui les entoure, le projet à pour but ultime de donner envie aux enfants de protéger la biodiversité ordinaire de leur territoire de vie.
En outre, nous avons voulu créer un projet qui permette de mettre en relation les classes tout au long du projet par le biais d’échanges de données mais également de rencontres ludiques et pédagogiques pour présenter le travail accompli, vivre des animations ensemble et partager de bons moments qui favoriseront le lien social.
En cherchant à mettre en action des élèves sur le terrain pour leurs permettre de mieux comprendre et connaître le milieu naturel qui les entoure, le projet à pour but ultime de donner envie aux enfants de protéger la biodiversité ordinaire de leur territoire de vie.
En outre, nous avons voulu créer un projet qui permette de mettre en relation les classes tout au long du projet par le biais d’échanges de données mais également de rencontres ludiques et pédagogiques pour présenter le travail accompli, vivre des animations ensemble et partager de bons moments qui favoriseront le lien social.
Indiquez à quel(s) objectif(s) du développement durable votre action concoure, parmi les 17 listés par l'ONU.
- objectif 4 : éducation de qualité, 6 séances le plus souvent en extérieur pour reconnecter les enfants à la nature
- objectif 15 : vie terrestre, connaître la vie ordinaire
- objectif 17 : partenariats pour réalisation des objectifs, partenariats avec le Muséum National d’Histoire Naturelle, l’association Malacologique du Limousin, le cercle départemental d’étude du milieu, les 7 classes du projet
Quelles limites ou difficultés avez-vous rencontrées ?
Les sciences participatives nécessitent de respecter des protocoles scientifiques qui exigent de travailler sur des périodes de l’année très précises. La planification de 42 demi-journées d’animation a été parfois difficile et cela d’autant plus qu’une majorité des séances se déroulent sur le terrain et sont donc soumises aux aléas météorologiques.
Avez-vous réfléchi à des pistes d'amélioration pour votre action ? Lesquelles ?
Le projet avait ciblé le public scolaire. Toutefois, il aurait été intéressant de valoriser plus avant cette action auprès du grand public en organisant par exemple, sur la base des panneaux crées par les enfants, des expositions temporaires et itinérantes sur les communes des écoles participantes. Par leur travail et leur implication, les enfants auraient pu devenir des ambassadeurs de la biodiversité sur leur territoire.
En quoi votre action est-elle innovante ?
Notre action est innovante dans le sens où elle permet à 7 classes de Dordogne de prendre part à un projet de sciences participatives en étant accompagnées par des éducateurs à l’environnement et des naturalistes professionnels référents scientifiques.
Ces partenariats permettent ainsi une découverte sérieuse, pédagogique et vivante de la biodiversité ordinaire visant à attiser la curiosité des enfants et à favoriser leur implication.
Ces partenariats permettent ainsi une découverte sérieuse, pédagogique et vivante de la biodiversité ordinaire visant à attiser la curiosité des enfants et à favoriser leur implication.
Quel(s) impact(s) a eu votre action ?
Cette action a permis à notre association de lancer pour la première fois un projet ambitieux de sciences participatives sur le vaste territoire de la Dordogne. Cette première expérience positive en appelle d’autres.
Mais au-delà de cela, en améliorant les connaissances naturalistes des enfants, notre projet vise à
développer plus généralement une prise de conscience de tous quant à la fragilité de la nature et à l’impérieuse nécessité de la préserver.
Mais au-delà de cela, en améliorant les connaissances naturalistes des enfants, notre projet vise à
développer plus généralement une prise de conscience de tous quant à la fragilité de la nature et à l’impérieuse nécessité de la préserver.
Quelle est la plus belle preuve de réussite de cette action ?
L’intérêt des enfants pour la nature qui les entoure, leur profonde curiosité et leur motivation non feinte tout au long des séances que nous avons pu vivre à leur côté, sont indéniablement une magnifique preuve de réussite du projet. En variant les approches pédagogiques, en favorisant le travail de terrain, en s’entourant de partenaires de qualité, nous avons su impliquer les enfants et les rendre acteurs efficaces d’un travail scientifique nécessaire pour mieux comprendre notre environnement naturel proche et permettre finalement de le préserver pour le bien de tous.