Association
Terre de cheval
Objectif(s)
L’association Cheval Nature en Périgord Vert (CNPV) a été créé en 2009 avec comme vocation la promotion du cheval et de l’équitation sur le territoire du Périgord Vert.
Localisation de l'action
24800 Saint-Jory-de-Chalais, France
Description de l'action
Après une année d’expérimentation nous commençons à avoir un recul nécessaire pour faire évoluer notre projet « En Selle »
L’évolution de cet atelier se réalisera sur la durée quotidienne, sur les activités et sur le mode de gouvernance. En effet, les bénéficiaires de l’atelier se sont montrés très investis et veulent devenir plus que de simples participants. De ce fait, nous envisageons de les intégrer au dispositif de gouvernance du projet et de leur donner, ainsi, le pouvoir de contribuer au développement et à l’évolution du concept d’En Selle.
Concrètement, deux journées par semaine seront proposées. Le déroulement des activités sera organisé comme suit :
- 1ere journée : médiation équine
- 2eme journée : Pôle maraîchage (culture + préparation/vente pour un marché communal)
Ainsi développé, l’atelier pourra répondre à ces deux objectifs : remobilisation grâce au travail sur soi via la médiation équine, et la sensibilisation au développement durable via le pôle maraichage. Apprendre à cultiver soi-même son alimentation, revendre en circuit court en développant un partenariat avec les écoles du RPI ou bien vendre des légumes sur un marché communal tout en maitrisant ses rapports au cheval et en apprenant la traction animale afin de préserver nos sols sont désormais les objectifs envisagés Nous souhaitons également aménager une cuisine qui permettrait de transformer nos légumes : « du jardin à l’assiette ».
Coût estimé de votre action
104200 €
Structure porteuse de l'action
Cheval Nature en Périgord Vert
Année de réalisation du projet
2020
Avez-vous mené une démarche participative ? Si oui, expliquez votre démarche. citez vos partenaires
Dans le cadre du Budget Participatif de la Dordogne nous avions déposé un projet qui portait sur l’acquisition d’un cheval et de matériel de traction animale pour le maraichage. Il a été élu avec une forte participation des périgourdins. Nous avons pu connaitre l’implication des électeurs lors de nos échanges avec eux. Parmi les critères de vote, il est ressorti une forte volonté et un fort intérêt envers le développement durable et les pratiques agricole alternatives
Compte tenu de la structuration progressive de notre démarche, qui pourrait évoluer vers une activité d’insertion autonome au sein de l’ACI, nous avons, depuis peu, proposé aux écoles de notre RPI un partenariat qui consiste à fournir les cantines de nos écoliers en légumes provenant de notre potager où les enfants participeraient, en lien avec les enseignants et à leur niveau, aux cultures.
Nous avons sollicité la fondation Agir Sa Vie pour une aide financière (investissement et fonctionnement).
Suite à une démarche auprès des responsables du pôle RSA du département, une demande au Fond Social Européen est en cours d’instruction.
Le Parc Naturel régional « Périgord Limousin » a un fort intérêt pour le projet. Un partenariat technique est en cours d’élaboration.
Compte tenu de la structuration progressive de notre démarche, qui pourrait évoluer vers une activité d’insertion autonome au sein de l’ACI, nous avons, depuis peu, proposé aux écoles de notre RPI un partenariat qui consiste à fournir les cantines de nos écoliers en légumes provenant de notre potager où les enfants participeraient, en lien avec les enseignants et à leur niveau, aux cultures.
Nous avons sollicité la fondation Agir Sa Vie pour une aide financière (investissement et fonctionnement).
Suite à une démarche auprès des responsables du pôle RSA du département, une demande au Fond Social Européen est en cours d’instruction.
Le Parc Naturel régional « Périgord Limousin » a un fort intérêt pour le projet. Un partenariat technique est en cours d’élaboration.
De quelles dimensions du développement durable avez-vous tenu compte pour mener votre action (environnement, social et économie) ? Expliquez votre démarche
Par arrêté municipal nous bénéficions de l’usufruit d’un terrain communal d’environ 3 000m². Nous y avons créé la partie maraichage. Sur ce terrain une petite mare avec une faune très importante est présente. Nous avons pu la préserver au maximum et même créer une haie autors pour la protéger.
Ce terrain est au centre de la commune de St Jory De Chalais entouré d’une Maison d’Enfance à Caractère Social, d’un lotissement et du centre bourg. Le lien social de la commune se développe énormément grâce à ce potager. En effet, des échanges intergénérationnels se sont créés. Cela a plusieurs effets positifs comme le renforcement des solidarités mais également la valorisation du travail de nos bénéficiaires. L’intégration du travail agricole réalisé par un cheval de trait a encore renforcé ce lien et nous permet de sensibiliser également la population sur les enjeux écologiques et de développement durable.
Le fait de travailler de cette façon permet également aux bénéficiaires d’acquérir des savoir-faire, des compétences et ainsi, de se réinsérer petit à petit socialement et professionnellement en validant et mutualisant des pratiques selon le principe de Système d’Echange Locaux.
Ce terrain est au centre de la commune de St Jory De Chalais entouré d’une Maison d’Enfance à Caractère Social, d’un lotissement et du centre bourg. Le lien social de la commune se développe énormément grâce à ce potager. En effet, des échanges intergénérationnels se sont créés. Cela a plusieurs effets positifs comme le renforcement des solidarités mais également la valorisation du travail de nos bénéficiaires. L’intégration du travail agricole réalisé par un cheval de trait a encore renforcé ce lien et nous permet de sensibiliser également la population sur les enjeux écologiques et de développement durable.
Le fait de travailler de cette façon permet également aux bénéficiaires d’acquérir des savoir-faire, des compétences et ainsi, de se réinsérer petit à petit socialement et professionnellement en validant et mutualisant des pratiques selon le principe de Système d’Echange Locaux.
Indiquez à quel(s) objectif(s) du développement durable votre action concoure, parmi les 17 listés par l'ONU.
- ODD1 - Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde : Acquisition de savoir-faire permettant, dans une certaine mesure , d’acquérir des connaissances pratiques et d’augmenter son employabilité en vue d’accéder à des métiers possiblement en tension à l’avenir.
- ODDD 2 - Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable : Notre démarche vise à l’apprentissage à se nourrir autrement grâce à sa propre culture dans une perspective (mesurée) d’autonomie alimentaire. Le cheval utilitaire symbolise, par son intérêt grandissant, l’évolution de l’approche productiviste de l’agriculture vers l’agriculture durable. A l’instar d’association telle que Prommatta il est certainement envisageable de transférer, et d’échanger voir de dupliquer nos expériences avec des pays en recherche de solutions adaptées à leurs problématiques spécifiques dans un contexte de pauvreté.
- ODD3 - Donner aux individus les moyens de vivre une vie saine et promouvoir le bien-être à tous les âges : le retour à la nature aux relations sans préjugé avec l’animal contribue au bien être intérieur et participe à la promotion de la santé mentale. C’est aussi un moyen de prévenir les différentes addictions ou tout au moins de les soulager.
- ODD4 - Veiller à ce que tous puissent suivre une éducation de qualité dans des conditions d’équité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie : Notre projet s’inscrit dans une démarche globale de remobilisation à la formation. En permettant aux personnes accueillies de découvrir de nouveaux horizons professionnels, aux delà de l’acquisition de compétences de bases, nous espérons développer chez chacun d’entre eux une dynamique de développement personnel passant éventuellement par l’accès à la formation
- ODD7 - Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable : La participation au développement des emplois dans le secteur de la transition énergétique grâce à la montée en compétence des bénéficiaires de l’atelier de remobilisation devrait permettre d’intégrer à notre projet le mouvement de retour à la production de nourriture saine sans impact négatif sur l’environnement et le vivant.
- ODD8 - Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous : En développement des opportunités de formation et d’emploi en lien avec les potentiels employeurs où développeurs de projet intégrant les valeurs écologiques.
- ODD9 - Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation : sans être directement acteur, notre démarche doit prendre en compte que le développement du concept d’agriculture durable et sociale auquel nous adhérons pleinement ne peut se faire sans un appareil productif adapté, notamment en matière d’équipement et d’outillage. A l’heure actuelle les industries ou les concepteurs sont marginaux. Mais l’innovation dans le domaine de la traction animale est très dynamique et dans un contexte de demande croissante , c’est un secteur potentiellement évolutif.
- ODD12 - Établir des modes de consommation et de production durables > réflexion sur nos habitudes et usages en termes de consommation, de production de déchets, à l'impact environnemental et social de l’ensemble de la chaîne de valeur de nos produits
Quelles limites ou difficultés avez-vous rencontrées ?
Aujourd’hui nous avons convaincu la majorité de nos partenaires sur le bienfondé de notre démarche. A ce jour, bien que notre activité, soit bien accueillie, qu’il soit certainement possible de la rendre « rentable » en particulier en nouant un partenariat avec les collectivités et les structures scolaires ; notre principale difficulté reste financière en particulier pour absorber les différents investissements nécessaires à la mise en place notamment de la partie maraîchage/transformation.
La conduite du projet ainsi que les prestations de nos intervenants ont aussi un coût incompressible difficilement amortissable à ce jour. Nous essayons de palier à cela avec, par exemple, la vente de nos légumes ou de « goodies » fait main. Mais, il est clairement impossible d’envisager un équilibre financier à court terme, sans aides publiques.
Cela est pourtant un objectif que l’on doit se fixer progressivement à l’échéance des 3 ou 4 prochaines années d’activité, peut-être en développant l’activité maraichage au sein de notre ACI ; tout en gardant une large part de cette activité au sein, de l’atelier remobilisation.
La conduite du projet ainsi que les prestations de nos intervenants ont aussi un coût incompressible difficilement amortissable à ce jour. Nous essayons de palier à cela avec, par exemple, la vente de nos légumes ou de « goodies » fait main. Mais, il est clairement impossible d’envisager un équilibre financier à court terme, sans aides publiques.
Cela est pourtant un objectif que l’on doit se fixer progressivement à l’échéance des 3 ou 4 prochaines années d’activité, peut-être en développant l’activité maraichage au sein de notre ACI ; tout en gardant une large part de cette activité au sein, de l’atelier remobilisation.
Avez-vous réfléchi à des pistes d'amélioration pour votre action ? Lesquelles ?
Nous avons plusieurs pistes de réflexion :
- La vente en circuit-court via des marchés communaux, un petit magasin est également à envisager
- Engager un partenariat avec les communes du RPI, les écoles et les enseignants, éventuellement les associations de parents d’élèves.
- Solliciter les EPHAD pour développer des actions avec les pensionnaires et éventuellement proposer la vente d’une partie de notre production
- Aménager une cuisine afin que les bénéficiaires puissent cuisiner et apprendre à transformer les produits issus de nos récoltes.
- Mettre en place une offre de formation sur la traction animale qui serait dispensé par un de nos intervenants détenant un BPJEPS attelage
- La vente en circuit-court via des marchés communaux, un petit magasin est également à envisager
- Engager un partenariat avec les communes du RPI, les écoles et les enseignants, éventuellement les associations de parents d’élèves.
- Solliciter les EPHAD pour développer des actions avec les pensionnaires et éventuellement proposer la vente d’une partie de notre production
- Aménager une cuisine afin que les bénéficiaires puissent cuisiner et apprendre à transformer les produits issus de nos récoltes.
- Mettre en place une offre de formation sur la traction animale qui serait dispensé par un de nos intervenants détenant un BPJEPS attelage
En quoi votre action est-elle innovante ?
Les projets, de manières générales, sont souvent créés sans vraiment consulter les futurs participants. L’innovation de notre atelier de remobilisation est ici présente grâce à cette co-gouvernance.
L’innovation réside dans le pari qu’ils seront alors de vrais acteurs et plus de « simples » bénéficiaires. Cette expérimentation permettra, au-delà d’une démarche socialisante de gouvernance partagée, de sensibiliser les publics aux enjeux environnementaux actuels en permettant à chacun de s’inscrire dans une voie citoyenne de prise de responsabilité et de positionnement « politique ».
Au final, notre action pourrait évoluer vers la création d’une « maison de la transition écologique » à rayonnement intercommunal, puisque plusieurs communes sont où peuvent être touchés par nos activités et notre démarche, que ce soit sur le plan social ou environnemental.
L’innovation réside dans le pari qu’ils seront alors de vrais acteurs et plus de « simples » bénéficiaires. Cette expérimentation permettra, au-delà d’une démarche socialisante de gouvernance partagée, de sensibiliser les publics aux enjeux environnementaux actuels en permettant à chacun de s’inscrire dans une voie citoyenne de prise de responsabilité et de positionnement « politique ».
Au final, notre action pourrait évoluer vers la création d’une « maison de la transition écologique » à rayonnement intercommunal, puisque plusieurs communes sont où peuvent être touchés par nos activités et notre démarche, que ce soit sur le plan social ou environnemental.
Quel(s) impact(s) a eu votre action ?
Le premier impact que nous avons pu constater est la prise de conscience de la part des bénéficiaires sur les enjeux écologiques.
Le développement durable passe également par les habitudes alimentaires et le respect de l’environnement via le travail agricole.
Le travail avec un cheval a également permis à la population du village de découvrir et bien souvent redécouvrir, les différentes techniques pour travailler le sol sans trop modifier l’écosystème tout en faisant revivre des traditions à travers des échanges intergénérationnels.
Trois municipalités sont d’ores et déjà intéressées par notre façon de travailler et souhaitent nouer des partenariats, en commençant avec la participation au jardin des écoliers. L’idée de fournir les cantines avec la collaboration des enfants de ces écoles semble séduire et répondre à une « envie » partagées des acteurs (élus et autres). Consommer ses propres légumes dans un cadre scolaire confer un support pédagogique et éducatif bien compris par tous.
Le développement durable passe également par les habitudes alimentaires et le respect de l’environnement via le travail agricole.
Le travail avec un cheval a également permis à la population du village de découvrir et bien souvent redécouvrir, les différentes techniques pour travailler le sol sans trop modifier l’écosystème tout en faisant revivre des traditions à travers des échanges intergénérationnels.
Trois municipalités sont d’ores et déjà intéressées par notre façon de travailler et souhaitent nouer des partenariats, en commençant avec la participation au jardin des écoliers. L’idée de fournir les cantines avec la collaboration des enfants de ces écoles semble séduire et répondre à une « envie » partagées des acteurs (élus et autres). Consommer ses propres légumes dans un cadre scolaire confer un support pédagogique et éducatif bien compris par tous.
Quelle est la plus belle preuve de réussite de cette action ?
Cette action a débuté en 2018, grâce à un financement du département via le pôle RSA.
Après une année d’activité nous avons réalisé un bilan avec le service RSA de l’UT de Nontron ; voici un extrait du Cr de La réunion :
« Ce projet nouveau pour le territoire de l’UT de NONTRON ne répondait pas objectivement à un besoin déterminé en amont par les professionnels de l’insertion du secteur. Il s’est donc imposé à l’ensemble des partenaires du territoire ce qui a nécessité un temps d’appropriation afin de pouvoir « prescrire ».
La structure a donc dû faire montre de pédagogie auprès de l’ensemble des prescripteurs du territoire (CD24, Mission Locale, PLIE, Pôle Emploi)
Ceci étant dit, après plusieurs mois d’activité, force est de constater que l’atelier « en selle » est innovant, structuré, avec un planning d’intervention posé, des intervenants reconnus dans leur profession, des outils de qualité.
La structure apporte des réponses en terme de mobilité (minibus ou aides aux frais de déplacements), des réunions de suivi se tiennent, de la communication est faite régulièrement auprès de l’ensemble des prescripteurs… »
En fin d’année, nous avons été sélectionné dans le cadre de l’opération Innov asso . Une soirée de remise des trophées a été organisé à Périgueux. Nous y avions conviés les participants de l’atelier « en selle » , l’un d’entre eux a souhaité témoigner :
« Bonjour, je me présente, je m’appelle X, j’ai intégré l’Atelier de remobilisation En selle en mai 2019 suite à la prescription de mon assistante sociale Madame Y. Elle pensait que l’atelier pouvait m’aider, je n’y croyais pas franchement.
En effet, à mon arrivée j’étais timide, je n’avais pas confiance en moi, je ne prenais pas soin de moi et j’avais du mal à trouver une motivation pour me lever le matin.
Depuis mai, j’ai appris et acquis de nouvelles compétences grâce aux ateliers et aux accompagnateurs.
Aujourd’hui j’ai envie de continuer à m’épanouir au sein de l’Atelier, apprendre encore des nouvelles choses, rencontrer des nouvelles personnes, partager mes savoir-faire et même me lever à 6h pour aller vendre nos légumes sur un marché !
J’ai le sourire comme vous pouvez le constater malgré le stress devant tant de monde, je prends soin de moi (j’ai perdu une dizaine de kilos), je suis ponctuel, énergique et j’ai pris énormément d’assurance en moi. Qui aurait cru il y a 6 mois que je parlerais devant vous ? »
Après une année d’activité nous avons réalisé un bilan avec le service RSA de l’UT de Nontron ; voici un extrait du Cr de La réunion :
« Ce projet nouveau pour le territoire de l’UT de NONTRON ne répondait pas objectivement à un besoin déterminé en amont par les professionnels de l’insertion du secteur. Il s’est donc imposé à l’ensemble des partenaires du territoire ce qui a nécessité un temps d’appropriation afin de pouvoir « prescrire ».
La structure a donc dû faire montre de pédagogie auprès de l’ensemble des prescripteurs du territoire (CD24, Mission Locale, PLIE, Pôle Emploi)
Ceci étant dit, après plusieurs mois d’activité, force est de constater que l’atelier « en selle » est innovant, structuré, avec un planning d’intervention posé, des intervenants reconnus dans leur profession, des outils de qualité.
La structure apporte des réponses en terme de mobilité (minibus ou aides aux frais de déplacements), des réunions de suivi se tiennent, de la communication est faite régulièrement auprès de l’ensemble des prescripteurs… »
En fin d’année, nous avons été sélectionné dans le cadre de l’opération Innov asso . Une soirée de remise des trophées a été organisé à Périgueux. Nous y avions conviés les participants de l’atelier « en selle » , l’un d’entre eux a souhaité témoigner :
« Bonjour, je me présente, je m’appelle X, j’ai intégré l’Atelier de remobilisation En selle en mai 2019 suite à la prescription de mon assistante sociale Madame Y. Elle pensait que l’atelier pouvait m’aider, je n’y croyais pas franchement.
En effet, à mon arrivée j’étais timide, je n’avais pas confiance en moi, je ne prenais pas soin de moi et j’avais du mal à trouver une motivation pour me lever le matin.
Depuis mai, j’ai appris et acquis de nouvelles compétences grâce aux ateliers et aux accompagnateurs.
Aujourd’hui j’ai envie de continuer à m’épanouir au sein de l’Atelier, apprendre encore des nouvelles choses, rencontrer des nouvelles personnes, partager mes savoir-faire et même me lever à 6h pour aller vendre nos légumes sur un marché !
J’ai le sourire comme vous pouvez le constater malgré le stress devant tant de monde, je prends soin de moi (j’ai perdu une dizaine de kilos), je suis ponctuel, énergique et j’ai pris énormément d’assurance en moi. Qui aurait cru il y a 6 mois que je parlerais devant vous ? »